L’attaque musclée de la maison centrale de Conakry dans la nuit du 3 au 4 novembre continue à défrayer la chronique. Pour un rappel, un groupe d’hommes armés avait investi ladite maison carcérale située en plein cœur de Kaloum avant de répartir des lieux avec quatre prisonniers, tous accusés dans les massacres du 28 septembre 2009.
Quelques heures après leur sortie de prison, Moussa Dadis Camara, Moussa Tiegboro Camara et Blaise Goumou ont été rattrapés et reconduits à la maison centrale. Quant au colonel Claude Pivi il continue toujours à courrir.
Réagissant au cas de son client Moussa Dadis Camara, maitre Jean Baptiste Haba a déclaré que l’ancien Chef de l’Etat (décembre 2008 – octobre 2009) a été enlevé, séquestré et sa vie mise en danger. Par ailleurs, il dit saluer la méthode du Procureur général près la cour d’appel de Conakry qui a porté des charges contre son client et les autres. Pour Me Jocamey, l’édiction de ces charges va leur permettre en tant que conseils de pouvoir mieux défendre leurs clients. Il s’agit des infractions portant, avait égréné le PG, d’assassinat commis sur les agents des forces de défense et de sécurité dans l’exercice de leur fonction régalienne, homicide involontaire, abandon de poste, violation de consignes et complicité.

