La situation de fait au Niger relative au putsch qui a renversé le président Mohamed Bazoum polarise les débats dans les instances continentales. Dans sa batterie de mesures contre les putchistes, la CEDEAO a activé lors de son avant dernier sommet extraordinaire l’option militaire pour déloger les tombeurs du président Bazoum. Seulement l’organisation ouest-africaine ne peut compter sur l’Union africaine.
En sommet ce mercredi 16 août, l’Union africaine, du moins le Conseil de Paix et de Sécurité a rejeté l’option d’une intervention militaire. Peut-on parler de coup dur pour la CEDEAO? Rien n’est pas moins sûr même s’il est préférable d’observer une certaine prudence d’autant que ce ne sont pas les Chefs d’Etat réunis mais plutôt le CPS dont les résolutions n’obligent pas la CEDEAO.
La balle est toujours dans les mains de l’institution ouest-africaine pour enclencher ou pas l’intervention militaire. En tout cas, les Chefs d’état-major se réunissent de nouveau ce jeudi pour la suite.