- Nous allons faire ensemble l’amour à la Guinée au lieu de la violer;
- Il n’y aura pas de recyclage;
- La justice sera la boussole des Guinéens;
- Il y’aura une démocratie pluraliste “pour laisser place aux libertés fondamentales des droits humains (la liberté d’expression encadrée et d’opinions constructives)… Ceux-ci sont les lumières laissées par les projecteurs du CNRD dans le but de mener à bien la transition.
Ces initiatives s’inscrivent dans l’esprit d’une réforme du système de gestion étatique et administrative en Guinée. Avons-nous besoin uniquement que des réformes ???
L’ère de la révolution aussi doit sonner désormais. La Guinée est chanceuse pour avoir une population jeune dynamique et ambitieuse. Mais en elle, les différents régimes qui se sont succédés ont développé un complexe d’infériorité qui la fait douter de son potentiel à pouvoir foncer et assurer la relève. Pourtant.
La volonté du CNRD à revaloriser cette couche en l’associant majoritairement aux décisions de leurs devenir et celui du pays en l’occupant pour bénéficier de sa productivité, est une opportunité à saisir par les CIBLES (jeunesse consciente).
C’est vrai que le défi par rapport à cette mission est gigantesque à cause de son caractère épidémique, mais il est important de rappeler que les pays développés qui sont les rêves futurs des ceux africains sous développés, ont vite compris que la place de la jeunesse est importante et se sont servis d’elle pour redynamiser leurs systèmes de gestion étatique et assurer surtout la solidification d’une bonne relève.
Il est étonnant de voir chez nous, à quel point les vieux dirigeants refusent de céder leurs fauteuils.
“Dans la plus grande majorité des pays engagés pour le développement à travers le monde, les dirigeant et chefs d’entreprises accueillent “l’innovation de la jeunesse, son énergie, sa vivacité, son adaptabilité, sa volonté d’adopter les changements et son enthousiasme pour apprendre.
Pendant ce temps en Guinée, les indicateurs montrent à suffisance que la jeunesse est laissée à elle même et est beaucoup mal utilisée. Les résultats des examens nationaux prouvent à suffisance cette réalité.
Lorsque que la moyenne d’âge de la population Guinéenne est de 19 à 20 ans, celle des leaders politiques s’établit à 63 ou 65 ans. A ceci s’ajoute la longévité des dirigeants qui s’accrochent au pouvoir. Ce fossé entre les leaders politiques et la JEUNESSE GUINÉENNE engendre un problème de représentation démocratique.
Certains pays voisins ont compris et ont engagé des grandes réformes. Par exemple: le Sénégal, le Cameroun, le Burkina ect. Si l’on se souvient bien, la Guinée était la destination des étudiants étrangers de ces pays a un moment donné. De nos jours, si la Guinée compte sur ses mines, alors le Sénégal compte sur l’université Check Anta Diop pour se faire des devises. Qui d’entre celui qui fonde son développement sur les recettes issues des ressources épuisables et celui qui le fonde sur des énergies renouvelables peut il aspirer vite et durablement à un développement harmonieux??
Je suis un fan de Paul FOKAM. C’est pourquoi J’ai une passion : vivre dans une Guinée digne. Notre pays doit cesser d’être seulement une Guinée d’avenir pour devenir une Guinée du présent et de l’avenir. Pour cela, il faut :
- Que ses fils et filles (surtout la jeunesse) reprennent confiance en eux ;
- Qu’ils se débarrassent de leurs complexes ;
- Qu’ils prennent conscience de l’urgence de réfléchir;
- Qu’ils (les gouvernants) redonnent confiance aux pauvres afin d’éviter que l’aide et la charité ne se transforment en une prison perpétuelle à leur niveau.
Pour se faire, la Guinéen ne doit plus avoir besoin des leaders qui ont 75 ou 65 ans. Nous devons plutôt avoir besoin de leaders qui sont jeunes, vifs, innovants et à qui la jeunesse de ce pays peut se référer.
C’est pourquoi en sonnant le réveil de conscience des GUINÉENS, je préconise moi aussi la mise en oeuvre de ces quatre priorités : la revalorisation du travail par une meilleure formation et une augmentation des heures travaillées, la formation de blocs de développement, un accent fort donné à l’éducation et la création d’une nouvelle classe de jeunes entrepreneurs.
JEUNES DE GUINÉE NOUS DEVONS NOUS RÉVEILLER. JE CROIS QU’IL EST TEMPS
Mohamed Lamine Camara MOLAC