L’une des conséquences prévisionnelle de l’incendie du dépôt d’hydrocarbures de Conakry dans la nuit du 17 au 18 décembre dernier était la crainte d’une montée des prix sur le marché et des transports en raison d’une éventuelle pénurie voir de crise de carburants. À date, il faut admettre que l’Etat se saigne pour éviter une rupture.
Certes, c’est de la croie et la bannière pour s’offrir l’or noir dans les stations services mais la crise n’est pas d’actualité à date. Par contre, le service par intermittence ouvre malheureusement droit à des spéculations au niveau du transport. Les détenteurs de moyens de transports semblent avoir la peau dure.
C’est face à cet état de fait que la police en rapport avec le syndicat des transporteurs est montée au créneau en mettant en garde tout conducteur d’engin de transport qui augmenterait le tarif des transports contrairement aux prix en vigueur. Pour les autorités policières rien ne justifie une surfacturation des tarifs du transport d’autant qu’aucune augmentation du prix du litre n’a été décidée. Par conséquent, avertit-elle, tout contrevenant verra son engin saisi et envoyé à la fourrière.