Ce dossier qui est pendant devant la justice n’a pas connu une avancée significative. Les débats se sont poursuivis sur fond de controverses entre le ministère public et la partie civile. Contrairement à la première audience qui marquait l’ouverture du procès, la partie civile était bien présente à ce rendez-vous
Dans ses différentes argumentations, la partie civile a reproché au Ministère public d’être allé vite en besogne en demandant au tribunal de récuser la procédure
Au sortir de l’audience, elle s’est prêtée à notre micro. “Nous, sommes en matière pénale et en matière pénale c’est une procédure restreinte et en application de l’article 460 du code pénal alinéa 3 c’est la fixation de la caution et une fois que la caution est fixée les débats peuvent être ouverts mais si la caution n’est pas fixée comment les débats peuvent commencer je me demande comment le procureur peut aller au fond alors que les débats n’ont pas commencé” a souligné Maitre Valentin Mansaré de la partie civile
La défense qui a proposé 200.000.000 GNF comme montant de la consignation, elle a soutenu que cette affaire n’ira pas loin car, elle dit avoir des moyens solides pour démontrer la nullité de ce dossier. ” à l’ouverture des débats nous aurons des arguments solides qui vont émerveiller tous et qui permettront de ne même pas aller au fond de cette affaire on vous le promet parce que nous disposons des moyens solides qui nous permettront d’aboutir à notre objectif c’est un dossier qui n’ira pas loin en tout cas à s’en tenir à une bonne application du droit” a laissé entendre maitre Salifou Béavogui
Au cours de l’audience, le procureur a insisté sur l’exception d’irrecevabilité de cette affaire qu’il avait soulevée lors de la précédente audience, le procès a été renvoyé au 11 janvier 2021