Ceux qui enterrent le président de l’UFDG dans le landernau politique doivent encore se raviser. Cellou Dalein Diallo puis qu’il s’agit de lui semble être loin d’abandonner ce combat pour une alternance politique en Guinée. Ce, malgré trois défaites de suite face au président Alpha Condé. Egalement ses déconvenues ces derniers temps avec le pouvoir de Conakry l’empêchant pratiquement de tout mouvement dont le dernier cas est son débarquement sans ménage d’un avion alors en partance pour la Côte d’Ivoire où il devrait prendre part aux obsèques du premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko
En conférence virtuelle le samedi avec ses militants et certains cadres de son parti, l’opposant a réitéré toute sa détermination à barrer la route, dit-il, à la dictature imposée par Alpha Condé et son régime. Pour y parvenir, l’auto-proclamé président de la présidentielle du 18 octobre 2020 entend reconstituer autour de lui une nouvelle opposition. ”l’UFDG est prête à former une coalition aussi large que possible de toutes les forces vives, société civile, partis politiques pour faire face à la dictature. Parce qu’on ne peut pas continuer comme ça…Il faut qu’on se mobilise pour dire non, pour sauver la démocratie, pour instaurer l’État de droit, pour mettre un terme à cette misère artificiellement créée par monsieur Alpha Condé et son clan” a déclaré l’opposant le plus rédoutable du régime de Conakry
Absent au parlement, privé de certains sangs chauds en séjour à la maison centrale, une opposition en lambeau, Cellou pourra-t-il ratisser large? Rien n’est moins sûr d’autant que le pouvoir de Conakry ne serait pas totalement dans le cœur des guinéens avec entre autres l’insécurité galopante, la démolition en cours des habitations, la cherté de la vie, la crise économique exacerbée par le covid ambiant