Le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la crise nigérienne vient de finir à Abuja au Nigéria. Les lignes ne semblent bouger pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
En effet, si l’institution ouest-africaine ne ferme pas hermétiquement le dialogue, elle a, par contre, activé sa force en attente avec l’invite aux Chef d’état-major des pays dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire et du Nigéria à mobiliser les éléments pour une intervention militaire. Donc le pistolet est sur la tempe des putchistes qui font à leur tour la sourde oreille. Va ou pas intervenir? C’est toute la question.
Du côté de Niamey, la junte qui détient toujours le président déchu Mohamed Bazoum a constitué un gouvernement de 21 ministres.