Condamné à 11 mois de prison ferme le 28 janvier dernier, le responsable à la mobilisation du FNDC vient de porter plainte pour ‘’ faute professionnelle ‘’ contre M. Alseny Bah substitut du procureur du tribunal de première instance de Mafanco.
Depuis sa cellule, Foniké Menguè indique, dans sa plainte contre le substitut du procureur de la République près du tribunal de Mafanco qu’après le verdict l’ayant condamné à 11 mois de prison ferme par le TPI de Mafanco, tout allait bien entre lui et les gardes pénitentiaires qui l’escortaient jusqu’au moment où il a voulu dire au revoir par des signes de main à ses nombreux partisans venus lui apporter leur soutien moral.
C’est ainsi, précise la plainte, « Monsieur Alsény Bah, substitut du procureur est brusquement sortit de son bureau pour ordonner qu’on m’embarque de force dans le véhicule pour la Maison centrale de Conakry. Ainsi dit ainsi fait. Or, il n’est pas le seul substitut de ce Tribunal. C’est ainsi que plusieurs agents pénitentiaires qui étaient du cortège, m’ont sérieusement roué de coups avant de me jeter violemment dans leur véhicule pour la Maison Centrale, où, je suis arrivé avec une perte de connaissance. Certes, je suis un prisonnier en détention, mais j’ai mes droits, qui doivent être respectés et sauvegardés par tous, surtout, par les magistrats qui gèrent mon dossier. Conséquemment, je ne dois pas être soumis à un traitement inhumain et dégradant ordonné par un Magistrat », a écrit Foniké Mengue
« Au lieu d’assurer ma sécurité, ce Procureur a préféré me livrer à une bande d’analphabètes qui m’a passé à tabac. Ce Magistrat qui est notoirement reconnu pour son zèle dans ce genre de dossier a agi avec ses complices en toute connaissance de cause. A-t-il reçu instruction de me tuer ou me faire tuer ? En tout cas ce jour-là, c’est Dieu qui m’a sauvé des mains de Monsieur Alsény Bah et de sa bande d’agents », dénonce l’activiste qui estime que de tels « agissements méritent poursuite judiciaire, et ce, même si magistrat jouit du privilège de juridiction.