Le chef de file de l’opposition guinéenne El Hadj Mamadou Sylla à la tête d’une délégation composée entre autres de Bah Oury, de Dr Makalé Camara et de Ba Baadiko a rendu visite ce jeudi 11 mars aux responsables politiques détenus à la maison centrale de Conakry. Une démarche qui vise à s’enquérir des conditions carcérales des opposants au régime d’Alpha Condé
Ousmane Gaoual Diallo et autres Foniké Manguè, Souleymane Condé, Madic 100 Frontières sous soins, la délégation a été reçue par Chérif Bah, Abdoulaye Bah et Ismaël Condé. Quant à Etienne Soropogui, il a purement et simplement boudé la rencontre au motif, rapporte un responsable de l’ANAD, qu’il ne quémandera personne sa liberté. Lisez
Je ne quémanderai à personne ma liberté si lâchement confisquée. Je reste résolument engagé pour la Défense des principes démocratiques acquis au prix d’âpres et de courageuses luttes.
Le choix que je fais n’est pas le signe d’une position dogmatique rugueuse, c’est une volonté de placer nos intérêts communs et ceux des générations futures avant les opportunités à court terme.
Aujourd’hui en Guinée, quiconque de façon tranchée et sans équivoque émet des points de vue en opposition avec ceux du pouvoir en place doit être sûr qu’il ira en prison.
Et comme je ne suis pas prêt à me taire, je préfère rester ici d’abord au lieu de faire des vas et viens.
Parce que la prison commence quand on a plus la liberté de dire et d’exprimer ce que l’on pense et ce que l’on ressent.
Au royaume de l’arbitraire les hommes honnêtes et dignes élisent domicile en prison.
Surtout ne soyez jamais résignés car la résignation est la pire des prisons.
Étienne Soropogui
Président de NOS VALEURS COMMUNES