Les violences survenues dans la préfecture de Macenta les 26 et 27 décembre 2020 continuent de faire grincer les dents.
A travers une déclaration rendue publique ce samedi 09 Janvier 2021, des jeunes ressortant de Macenta résidant à Conakry, ont fait le point des évènements, faut-il rappeler, survenus à cause de l’inauguration de la maison du patriarche, les 27 et 28 décembre 2020. Des affrontements qui ont fait 22 morts ainsi que des blessés et des dégâts matériels, regrettent-ils.
Cependant, ils constatent un paradoxe dans le fait qu’une communauté revendique les statuts de fondateur d’une ville où les arrières parents ont été accueillis avec une hospitalité.
Ils ont précisé que la chefferie traditionnelle ne s’acquiert pas par les armes, ni par l’intelligence ou les moyens, mais par un héritage du père au frère, au fils ou à défaut au neveu.
Ces jeunes ont par ailleurs encouragé l’Etat à poursuivre les enquêtes judiciaires déjà ouvertes et accélérer la procédure judiciaire concernant les personnes arrêtées dans cette tragique affaire, afin d’établir la vérité historique de la fondation de Macenta.