Après avoir officialisé leur retrait de la CEDEAO qu’ils accusent d’inopportune au regard de la gestion des multiples crises sociopolitiques dans ses pays membres, le Mali, le Burkina et le Niger ont tenu ce samedi 6 juillet à Niamey le premier sommet de la Confédération des États du Sahel (AES).
Une alliance opposée à la politique de la CEDEAO regroupant ces trois pays. Certes en maille avec l’institution ouest-africiane, la Guinée également sous transition semble marcher en solo ni avec la CEDEAO ni avec l’AES naissante.
Outre la lutte contre le jihadisme, les présidents Colonel Assimi GOITA du Mali, le Capitaine Ibrahim TRAORE du Burkina Faso et le Général de brigade Abdourahamane TIANI du Niger se donnent la main pour un développement des relations dans plusieurs secteurs de leurs pays respectifs.
Au même moment, la CEDEAO se réunit ce dimanche à Abuja au Nigéria. Et évidemment cette prise de position radicale du trio Mali – Burkina – Niger devrait figurer dans les discussions.