Nous le mentionnons dans une précédente dépêche, les activités relatives à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse en Guinée ont pris fin au chapiteau du palais du peuple le vendredi 06 mai.
C’est une satisfaction au niveau des employés des différents médias, c’est du moins l’avis du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée. “Je pense qu’on aura le temps pour tirer des leçons, mais pour le moment on peut dire qu’il y a une satisfaction en ce sens que la préoccupation majeure (la convention collective) du syndicat a été prise en compte. La convention collective est revenue presque dans tous les discours depuis le début de cette célébration. D’autres l’ont dit clairement, en parlant de la convention collective et d’autres ne l’ont pas cité, comme le Premier ministre, mais il a mis un accent particulier sur les conditions de vie et de travail des journalistes. Je pense que le message commence à passer et cela grâce à votre mobilisation” a rassuré le Sékou Jamal PENDESSA secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée.
Le numéro 1 du SPPG, d’interpeller les autorités sur l’épineux sujet relatif à la subvention que l’État accorde à la presse. Souvent pomme de discorde entre les médias au moment de la répartition. “Nous avons dit aux nouvelles autorités depuis quelques mois et nous avons tenu à l’officialiser à l’occasion de cette journée mémorable. Les patrons ne veulent pas revenir au tour de la table, seul l’Etat à la solution car c’est lui qui donne la subvention aux médias. L’Etat n’a qu’à d’abord bloquer cette subvention et conditionnée sa mise à disposition par la signature de ce document. Et si un patron exploite un journaliste sans contrat de travail, sans respecté le SMIG, il ne respect pas la loi, donc l’Etat a l’obligation d’amener ces patrons à respecter ce que prévoit le code du travail. Si l’Etat ne le fait pas on craint qu’il soit en connivence avec les patrons comme le faisait les anciennes autorités. Mais pour le moment nous leur accordons le bénéfice de doute” estime le Secrétaire général du SPPG
Reste à savoir si cette démarche annoncée par le syndicat des professionnels de la presse de Guinée sera prise en compte par le CNRD, pour qu’en fin cette convention collective des journalistes puisse voir le jour.
Mamady 1 KABA