Rien ne va désormais entre la Direction générale de la société guinéenne de palmiers à huile et d’hevea SOGUIPAH et ses travailleurs. Elle a procédé ce 04 mai au licenciement du collectif des travailleurs impliqués dans les différentes manifestations de revendications pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail depuis le mois de novembre dernier.
À leur fort étonnement ces travailleurs ont constaté la publication d’une liste par le directeur général Michel BIEMY, et son directeur de gestion Fabian PHILIPPART. Un acte que désapprouve Aboubacar Sidiki CAMARA agent administrateur à la SOGUIPAH.
“La direction générale a jugé nécessaire de licencier tous les membres du collectif des travailleurs de la SOGUIPAH, au nombre de 45 pères de famille, pour la simple raison que nous ayons demandé que nos conditions de vie soient améliorées”, a déploré Aboubacar Sidiki CAMARA au téléphone de notre reporter
C’est une décision que ne partagent pas les travailleurs concernés, qui souhaitent une franche implication de la justice. “Nous comptons à nouveau saisir la justice, car la situation est déjà pendante devant la justice. Le Gouverneur de N’zerekore était venu nous arrêter et nous envoyer à la justice et nous avons été condamnés à 6 mois de surcis qu’on avait refoulé de part le revers de la main. Et le dossier devrait être transféré à Kankan pour la suite des débats et jusqu’à présent le dossier n’est pas arrivé à kankan. S’il est interdit en République de Guinée de manifester pour l’amélioration de nos conditions de vie comme ça la justice va faire son travail et essayer de trancher pour que justice soit dit”, a conclu Aboubacar Sidiki CAMARA, agent administrateur à la SOGUIPAH.
Mamady 1 KABA