Le sommet des chefs d’Etats de la CEDEAO du 03 juillet 2022 à Accra a accouché trois fortunes diverses sur les cas du Mali, du Burkina et de la Guinée. Des pays qui traversent une transition militaire. Le Mali s’en sort avec la levée des sanctions financières et commerciales alors que le délai de 24 mois de la transition au Burkina est acté. La Guinée pour sa part se voit épargnée avec ses 36 mois sans sanctions comme cela se murmuraient dans plusieurs salons et dans les discussions. Mais un nouveau médiateur en la personne de l’ancien président béninois Yayi Boni et inviter le CNRD à proposer un nouveau calendrier sous les 36 mois
Selon le vice-président de l’ANAD cette décision de la CEDEAO est plus que salutaire mais c’était aussi une manière pour l’institution de corriger les erreurs du passé estime Diabaty DORÉ président du Rassemblement pour la République. “Je crois que la CEDEAO est entrain de revoir sa copie surtout envers la Guinée et le Burkina. Parce que pour ceux qui connaissent la Guinée, ces 10 dernières années les guinéens ont beaucoup souffert. Et vouloir sanctionner la Guinée ça va empirer et créer d’autres situations vers le peuple guinéen et moi je me suis réjouis déjà le fait qu’il n’y a pas eu de sanctions et je m’attendais à cela. Et aussi le changement du médiateur Yayi BONI qui est un ancien président qui connaît bien la sous région, il a été même aux élections de 2018 à Bamako entant que observateur” s’est réjouit Diabaty DORÉ vice-président de l’ANAD.
Pour l’opposant la balle est désormais dans le camp du CNRD d’ici les un mois pour qu’enssemble cette transition puisse suivre son cours normal. “Le plus important c’est que le CNRD puisse revoir sa copie, et en écoutant le porte-parole du gouvernement aujourd’hui, ils sont entrain de mettre l’eau dans leurs vins. Parce que non seulement ils savent que les 36 mois ne seront pas possibles, car la CEDEAO déjà est catégorique là-dessus et le Burkina avait dit 36 mois, et ils sont revenus à 24 mois. Pour le problème c’est quoi parce que la charte qui a été élaborée et publiée par le CNRD ceux sont eux mêmes qui sont entrain de la violer et cette charte dit dans son article 77 que c’est en commun accord avec les forces vives pour déterminer la durée de la transition.
C’est pourquoi ils ont, à travers le premier ministre fait appel au tour de la table le 27 juin dernier, même si le premier ministre avait tenu de bons discours, parce que c’était la première fois que l’ANAD participe à une telle rencontre, mais c’était une rencontre de feu de paille on a sorti aucun résultat ou de résolutions. Pour une fois nous avons toujours dit le dialogue et que ce n’était pas au CNRD d’imposer un chronogramme à cette transition parce que la transition nous appartient tous” a-t-il insisté.
Mamady 1 KABA