L’Union des impactés de Souapiti était face à la presse ce mercredi 10 février 2021 au siège de l’OGDH à Conakry. Il était question de dénoncer le non respect du protocole d’accord signé avec la direction générale du projet mais aussi évoquer les préoccupations des populations suite au tremblement de terre survenu les 03 et 04 février dernier dans les zones du reservoir de Souapiti.
“Depuis la signature avec les responsables du projet Souapiti le 13 août 2020 en dépit de tout ce que nous avons dénoncé dans leur façon de faire comme les difficultés que traverse la population impactée par ledit projet. Donc un certain nombre de protocoles d’accord ont été signés sous le témoignage du ministre de l’énergie et de l’hydraulique dont 16 en tout. Mais sur les 16 points du protocole d’accord, le projet s’est engagé pour 15 points essentiels. Mais très malheureusement jusque-là où nous sommes, le projet n’a pu respecter que 4 points. C’est vraiment déplorable et il y’a un manque total de transparence dans ce qu’ils font” a dénoncé Me Oumar Aïssata Camara vice coordinateur et porte parole
Le coordinateur et porte parole des impactés du projet Souapiti, a également exprimé ses préoccupations après le tremblement de terre survenu les 03 et 04 février dernier dans les zones du reservoir de Souapiti. “Nous disons qu’il y a eu des tremblements de terre dans plusieurs villages impactés par le projet Souapiti dans ces derniers temps. Normalement, quand nous entendons une chose pareille ça va nous inquiéter surtout nous qui sommes dans ces différents villages. Mais ce qui est déplorable, depuis que ce tremblement de terre est survenu les 03 et 04 février 2021, aucune autorité n’a pu mettre pieds dans ces différentes localités pour savoir qu’est-ce qui s’est passé et avoir une explication scientifique les causes de ce tremblement et éventuellement nous dire quoi faire. Nous sommes vraiment inquiet à plus d’un titre” a-t-il déclaré
Devant la multiplicité et l’urgence, les victimes du projet hydroélectrique de Souapiti s’orientent vers le premier magistrat de la république afin que les soucis des déplacés soient étudiés attentivement et au cas par cas.
Fodé BAYO