Ce mardi 28 septembre, les Guinéens vont commémorer les tragiques évènements perpétrées à la même date en 2009 et dans le stade du même nom. 12 ans après, ils réclament justice en vain.
En prélude à ce triste anniversaire qui endeuillé 150 personnes, des viols collectifs sur femmes, des miliers de blessés et porte-disparus, la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale a animé ce lundi une conférence de presse au cours de laquelle elle a réclamé justice et l’indemnisation provisoire.
Selon Oumou Salemata Bah trésorière de ladite coalition plusieurs victimes, témoins et accusés ont été entendus par le comité de pilotage. << La coalition guinéenne pour la cour pénale internationale CGCPI, rappelle que depuis le 25 juin 2019, par la Cour suprême environ douze (12) accusés, quatre cent trente (430) victimes et quinze temoins ont été auditionnés par le comité de pilotage pour la tenue du procès >> a-t-elle rappelé
Par la même occasion, la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale a lancé un appel pressant aux nouvelles autorités du pays. <<La CGCPI invite les nouvelles autorités du pays à prendre des mesures nécessaires pour l’ouverture dans un délai raisonnable du procès du massacre 28 septembre 2009. A allouer une indemnisation provisoire aux victimes. Au procureur près la cour pénale internationale de continuer à veiller sur le dossier et aux partenaires bi et multilatéraux de continuer à accompagner la justice guinéenne en vue de la tenue du procès>> a lancé Oumou Salamata Bah
Fodé BAYO