Alhousseiny Makanera Kake ancien ministre de la communication et député de l’assemblée nationale dissoute le 05 septembre par le Chef de la junte colonel Mamadi Doumbouya après le renversement d’Alpha Condé, réagit à la dernière liste des promoteurs du troisième mandat. Une liste rendue officielle ce 24 septembre par le FNDC Front national pour la défense de la constitution (2010, ndlr).
Dans un post sur sa page facebook, le très controversé politique revendique la place de numéro 1 des promoteurs du mandat de trop et qualifie par ailleurs de “plaisantins” les membres du FNDC. Lisez
Je voudrais dire que ce sont des plaisantins. Ils sont très frileux. Je me demande pourquoi ils n’ont pas mis mon nom en première position parce que force est de reconnaître aujourd’hui que la première personne qui a demandé d’initier le débat pour le changement de la constitution en république de Guinée, c’était bien moi à la maison de la presse à Coléah? Cela est évident et il n’y a pas quelqu’un qui a cherché à motiver le changement de la constitution et même chercher les bases légales et dans les textes de droits temporels que dans les textes de droits divin. C’est en ce moment que je me suis basé sur la sourate Ash-Ashura qui parle de consultations. Et la constitution n’est rien d’autres que la consultation. Je suis allé au-delà. Je suis allé même dans la bible où le Dieu dit que plus le nombre de conseillers est grand, plus grand est le salut. C’est dans la bible, on peut le vérifier. Si je vois aujourd’hui maintenant qu’on fait la liste mais comme leur est extensible et peut changer à tout moment en fonction de leurs intérêts, s’ils devraient être logiques, ils devraient commencer par Alhousseny Makanéra Kaké, avant le premier ministre, avant le professeur Alpha Condé, avant n’importe qui. C’est moi qui ait été le premier à parler qu’il faut discuter de la constitution, de la modifier et ma position remonte même avant l’adoption de cette constitution de 2010.
Je vous rappelle que nous étions dans une structure et on siégeait au bureau de Mamady Kaba qui était le président de l’INDH, à Bambéto. On s’est regroupés dans une structure qu’on appelait Forces Nationales (FONA). Nous avons rejeté vigoureusement la constitution de 2010 parce qu’elle n’a pas été adoptée par l’Assemblée nationale. Cette structure était présidée par Makona. Depuis cette date, on s’est opposés à cette constitution mais on nous a convaincu qu’entre plusieurs maux, il faut choisir le moindre. C’était un moyen de retirer le pouvoir des mains des militaires.