Le médiateur désigné de la CEDEAO dans la crise guinéenne l’ancien président béninois Yayi Boni a quitté en fin de semaine dernière Conakry sans rencontrer les forces vives du pays. Une attitude qui apparaît aux yeux du front national de la défense de la constitution comme une preuve irréfutable des autorités le refus du dialogue. ”Je ne crois plus aux bonnes volontés du CNRD plus de dix mois après son arrivée au pouvoir” a réagi Ibrahima Diallo chez nos confrères de Fim FM.
Plus loin, le responsable des opérations du FNDC, révèle ”qu’il a été interdit au médiateur de parler aux forces vives, ce qui est une preuve manifeste de manque de volonté des autorités”.
A la question de savoir la condition d’un éventuel avortement de sa série de manifestations annoncée pour les 28 juillet et 4 août respectivement dans le Grand Conakry et sur toute l’étendue du territoire national, Ibrahima Diallo déclare que c’est une façon de rappeler au CNRD qu’il n’est pas le seul acteur et qu’il n’est pas légitime. ”La seule possibilité de renoncer c’est la satisfaction de toutes nos revendications à savoir l’absence de dialogue, la violation des droits et libertés fondamentaux des citoyens, l’instrumentalisation de la justice, le refus du CNRD de déclarer la liste de ses membres et biens, la corruption endémique et le refus d’ouvrir le procès des crimes de sang” a rappelé le responsable des opérations du FNDC
Au cas où le CNRD renouvèle l’interdiction de manifester, ”nous appellerons tous les citoyens à manifester où ils sont” a conclu Ibrahima Diallo