L’ancien président de l’assemblée nationale Amadou Damaro Camara devrait regretter de n’avoir accepté un peu plus tôt de passer devant la CRIEF pour sa part de vérité dans la kyrielle de faits à lui reprocher. Détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, corruption et autres portés contre lui par le parquet de la Cour de répression des infractions économiques et financières CRIEF.
Longtemps réclamé par la CRIEF à la demande du procureur près de la CRIEF mais jamais comparu pour raisons de santé, selon ses conseils, l’ancien patron du parlement guinéen, s’est présenté finalement le lundi 09 octobre 2023 devant le juge Koza Zoumanigui. Après avoir “nié absolument” les faits à sa charge, l’honorable Amadou Damaro Camara a démonté en détails tous les faits liés notamment le supposé détournement de 15 milliards de francs guinéens devant servir à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale sur le site de Koloma, le contrat de rénovation accordé à sa fille pour ne citer que ceux-ci.
À l’issue des débats, le président de la Cour a ordonné la libération provisoire à Amadou Damaro Camara. Ainsi, l’ancien président de la neuvième législature regagne sa famille au grand bonheur des siens après 18 mois de séjour à la maison centrale.