Depuis l’interdiction de la commercialisation et de la consommation de la Chicha, les réactions fusent de partout dans la cité. Et du côté de l’Association Guinéenne des Tenanciers des Bars , Restaurants, Motels et Boîtes de nuit, les débats sont axés sur les conséquences économiques et humaines de cette interdiction.
Le président de l’Association Guinéenne des Tenanciers des Bars, Motels, Restaurants et Boîtes de nuit se dit très surpris par cette interdiction de l’importation, la distribution et la commercialisation de la chicha par le
gouvernement guinéen. “Comme tous les autres guinéens nous avons reçu la nouvelle de façon écoeurante voir même frustrant. Si aujourd’hui il y’a une décision qui concerne notre secteur, la moindre des choses c’est de nous faire part de cette décision. Aujourd’hui, notre association est très bien organisée et regroupe plus de 900 tenanciers des Bars, Motels, Restaurants et Boîtes de nuit sur toute l’étendue du territoire national donc s’il y a des décisions comme ça, il faudrait que l’Etat nous informe et nous consulte pour que nous puissions prendre des dispositions” a déploré Sacko Valy
Selon le président de l’AGT, cette décision conjointement prise par les départements ministériels affecte considérablement le chiffre d’affaires des tenanciers voir même supprimer le business de certains. “Tout le monde sait que cette décision a des impacts énormes sur les chiffres d’affaires des tenanciers des Bars, Motels, Restaurants et Boîtes de nuit. D’abord les importateurs qui ont déjà importé des quantités des produits de la chicha comment ils vont faire? Aujourd’hui en Guinée, il y a plus de sept conteneurs qui sont importés par les importateurs qui ont tous transités dans le port de Conakry et biensur l’Etat guinéen a aussi encaissé sa part de contribution voyez-vous cette perte inestimable. Nous les distributeurs, nous qui détaillons et qui vendons aux consommateurs mais c’est catastrophique pour nous. Les jeunes qui vont aller au chômage on en parle même pas” a-t-il martelé
Les observateurs estiment que le gouvernement guineen au lieu de tomber à bras raccourci sur ces opérateurs économiques qui exercent légalement devrait plutôt racheter ces produits de chicha et les incinérer