Clôture ce vendredi 13 mai 2022 de la formation sur la plate-forme YARIS ou encore Yaoundé Architecture Régional Information Systèm. C’est le ministre délégué à la défense le Général à la retraite Aboubacar Sidiki CAMARA qui a procédé à la clôture de ces deux semaines de formation consacrée aux professionnels évoluant dans le domaine maritime.
Une initiative de la préfecture maritime qui s’inscrit dans le cadre de la perfection des acteurs du domaine maritime et qui a regroupé 12 gestionnaires opérationnels et 15 autres acteurs évoluant dans le secteur maritime. Cette formation va permettre aux participants de maîtriser la conduite d’opération sur des scénarios fictifs contre la pêche illicite, la piraterie en mer et tant d’autres trafics en mer.
Le Préfet maritime capitaine de vaisseau Mohamed CAMARA a égrené les biens fondés d’une telle rencontre. “Les risques et les menaces maritimes se mondialise, cela exige de tous les pays côtiers un contrôle et une surveillance efficiente des espaces maritimes d’où l’ensemble des missions doivent permettre d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens en mer” a-t-il rappelé.
Après cette présente séance, le personnel du centre opérationnel maritime de la préfecture et les autres centres maritimes formés seront à mesure d’exploiter opérationnellement le logiciel YARIS afin de rejoindre le réseau constitué dans les pays du Golf de Guinée, s’est montré confiant le préfet maritime le capitaine de vaisseau Mohamed CAMARA.
Développé par le projet GOGIN de l’Union européenne, la plate-forme YARIS a été conçue pour permettre à l’architecture de Yaoundé, ses états membres de fédérer, d’intégrer et d’organiser les sources d’informations maritimes, a déclaré Christophe DELDIQUE chef de mission du projet GOGIN. “L’objectif de ce séminaire s’est de voir tous les enjeux à partir des listes de menaces qu’on trouve dans les eaux de souveraineté guinéenne”.
Poursuivant l’expert a fait savoir que la solution YARIS est un moyen de contrôle, d’analyse et surtout de traitement des menaces en mer. C’est par exemple lutter contre la pêche illégale, les collisions, les risques accidentels, mais aussi lutter contre toutes sortes de menaces en mer. Elle permet également de détecter automatiquement les comportements suspects une manière d’apporter de l’aide à la prise de décisions et d’organisation des opérations en outre-mer.
Vu les menaces en mer dont sont victimes les pays côtiers, le ministre de la défense dans son discours de circonstance a sollicité des participants venus des différentes structures administratives civiles et militaires engagées dans l’action de l’Etat en mer, à plus de responsabilité. “Pour la réussite d’une telle ambition, je lance un appel aux participants techniciens, et spécialistes ici présents à mettre ces sciences de formation de deux semaines au profit de notre espace maritime, afin de lutter contre ces insécurités cités ci-haut. J’espère chers participants que vous serez capable de lutter contre l’insécurité maritime permettant ainsi à notre pays de retrouver son blason dans le concert des nations aux moindres risques et menaces en matière de sécurité, de protection et de sûreté maritime” a invité le ministre conseiller à la présidence délégué à la défense le Général à la retraite Aboubacar Sidiki CAMARA.
Les participants eux ont pris l’engagement qu’à l’issue d’une telle rencontre qu’ils seront à mesure de répondre aux exigences de la lutte contre tout acte criminel en mer, notamment la pêche illégale, les trafics, les brigandage, afin de favoriser une économie bleue.
Il faut rappeler qu’une telle rencontre avait eu lieu en mai 2021 sous le leadership du colonel N’famara DIOMANDÉ, à l’époque Préfet maritime.