Incendie du commissariat de police de Cosa : convoqué à la justice, l’ancien ministre Makanera parle d’harcèlement

L’opposition républicaine se réunie de nouveau ce lundi 30 avril au QG de l’UFDG à Hamdallaye CBG. Au menu, apprend-t-on, la menace de l’opposition de se retirer des travaux du comité de suivi et la plainte contre certains leaders politiques suite à l’incendie du commissariat de police de Cosa lors de la manifestation du 22 mars dernier

Parmi les leaders cités, l’ancien ministre de la communication d’Alpha Condé Alhousseyni Makanera Kaké actuel porte-parole de l’opposition républicaine. A quelques heures de cette plénière, nos confrères de Sabari FM ont joint au téléphone l’ancien ministre qui dénonce un harcèlement des militants et responsables de l’opposition. ‘’Ce jour-là nous avions été gazés, déguerpis et chassés des lieux à plus d’un kilomètre et c’est plusieurs heures après que le commissariat a été incendié’’ soutient Makanera avant de dérouler une série de questions ‘’oui ou non c’est un commissariat qu’on a incendié ? Oui ou non c’est des policiers qui sont là-bas avec des armes ? Ce qu’eux n’ont pas pu empêcher, c’est cinq personnes à mains nues qui peuvent le faire même si nous étions là-bas ?’’ S’est-il interrogé avant de conclure qu’en matière de maintien d’ordre ces prérogatives relèvent de la sécurité non pas des civils. ‘’L’Etat peut-il demander à quelqu’un de faire le travail sans lui donner les moyens ?’’ S’interroge également Alhousseyni Makanera Kaké sans pourtant préciser que ce n’est pas l’Etat qui a appelé les opposants à occuper la rue ce jour

Plus loin, Makanera argue qu’un cordon a été mis pour protéger le commissariat. ‘’Personnellement je suis intervenu pour dire que personne ne touche au commissariat. Notre rôle c’est de donner des consignes fermes’’ a déclaré Alhousseyni Makanera Kaké. A-t-il été écouté ? L’incendie était-il prémédité ? Autant de questions auxquelles l’ancien ministre sera certainement soumis. En un ou en mille mots, le juge saura apprécier