Après plusieurs années de l’indépendance, la Guinée a plongé dans un système économico-social communiste où tout était concentré au niveau de la machine étatique qui a vu naître bon nombre d’hommes d’affaires qui, à leur tour, ont migré vers la sierra Léone, la côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.
N’étant pas à l’époque dans l’esprit du système politico-économique guinéen, ces hommes d’affaires ont permis à l’économie des pays voisins de prospérer tout en donnant naissance à la chaine des industrielles d’hommes d’affaires pour le bien être du secteur tertiaire de nos différents pays.
En faisant un clic sur le comment se caractérise l’économie sociale et celle capitaliste, nous pouvons, nous même, tirer les leçons pour équilibrer l’économique de notre pays.
Si c’est vrai que l’économie socialiste est un système de production où les biens et services sont produits directement pour l’utilisation, contrairement à un système économique capitaliste, où les biens et services sont produits pour générer des profits (et donc indirectement à l’emploi) « Avec les ressources naturelles et techniques , nous pourrons faire une nette lecture sur le comportement machiavélique des petits clans touffus de banditisme à col blanc, une classe qui essaye de ‘’prendre la Guinée en otage’’ pour remplir leurs poches.
A l’avènement des militaires de 1984 suite à un Coup d’Etat, la junte a sitôt opté pour le libéralisme économique et le multipartisme afin de permettre à tous les guinéens d’aspirer au bonheur et cela a permis à de nombreux guinéens (Résidents, ressortissants, exilés) de rentrer au bercail pour gérer leur destin.C’est à partir de là que les chaines industrielles ont commencé à se développer dans tout le pays. Le pays s’était rapidement doté d’un Code des , un Code très attractif devant permettre aux investisseurs nationaux et étrangers de s’intéresser au modèle économique très jeune dont disposait notre pays, la Guinée.Avec ce modèle économique, le Président Lansana Conté permettra à un certain nombre de guinéens d’avoir des lignes de crédits pour donner naissance à la richesse interne. C’est avec ces crédits que l’Etat octroyait à une nouvelle classe d’hommes d’affaires de créer des unités industrielles de tout genre dans la cité. Une stratégie qui a permis la création de nombreux emplois dans tous les secteurs d’activité de la vie économique guinéenne.
Dans la gestion de la chose publique sous l’ère Conté, certaines personnes sorties de nulle part, ont pensé que personne ne pouvait être riche que leurs petits clans. Une attitude qui a occasionné un sursaut national qui a failli renverser le régime Conté en janvier 2007.
Pour la plupart des guinéens, il est inconcevable que notre pays, la Guinée, soit considéré comme un scandale géologique et qu’on soit pauvre en recherchant toujours le quotidien.
De mouvement social en mouvement social, le peu d’infrastructures dont dispose le pays, se verra être pillé par des jeunes, femmes et hommes en colère contre le système de Gouvernance du groupe d’individus, des prétendus être intouchable.
C’est pourquoi, un 23 mois de décembre 2008, la junte militaire ayant appris sitôt la mort du Général Lansana Conté, se planifie par rapport à la prise du pouvoir et après, a dissout l’Assemblée nationale, suspendu la Constitution du pays au nom du Conseil National de Développement et Démocratie (CNDD), pour mieux gérer les affaires courantes du pays et organiser les élections crédibles.
C’est ainsi que plusieurs hauts gradés et intouchables de l’Etat avaient été interpellés pour fait de corruption, de trafic de drogue, de malversations financières et de détournements des deniers publics. Et là, nous sommes en 2008-2009.
Avec une pression de l’opposition guinéenne, des forces vives et de la communauté internationale, la junte quittera le pouvoir pour faire place à un autre régime éphémère piloté cette fois, par le général Sékouba Konaté. Le CNDD qui avait l’ambition d’assurer un développement durable du pays se verra sevré de toutes ses vives ambitions.
En 2010, les élections présidentielles sont organisées et le Pr Alpha Condé est porté à la tête de la magistrature suprême de la République de Guinée pour gérer les destinées de ses compatriotes.
Dans les 5 premières années de gestion du pays, le Président a dit ouvertement qu’il ne connaissait pas les cadres du pays et c’est ainsi qu’il a pu retenir certains cadres qui ont travaillé avec feu Général Lansana Conté dans le but de cerner de mieux en mieux le fonctionnement de l’Administration publique guinéenne. Et pour cet état de fait, il fera appelle à d’autres intellectuels de la diaspora guinéenne et organisera un concours de recrutement pour mieux assainir et mettre fin à toutes sortes de gabegies financières afin que notre pays soit fréquentable.
Qu’il soit un pays ami avec les institutions de Breton Wood pour que les investisseurs étrangers puissent avoir confiance à l’Etat guinéen.
Hélas ! Certains les cadres les plus dangereux et les intouchables du régime Conté reversés dans la nouvelle République, ne jurent qu’au nom de la destruction de leurs frères et sœurs de la Guinée.
Les nantis subissent les effets de l’ouragan de la mauvaise gestion, de la Mal gouvernance ceci, à travers la délation, la diffamation à outrance et du mépris des autres enfants du pays.
Partant de cela, nous pouvons citer à juste titre, le cas de Ibrahima Kassus Dioubaté qui a été victime du clan mafieux occupant encore des postes stratégiques dans les structures étatiques.
Et pendant ce temps, d’autres se font passer pour «Des conseillers du président» de ma République dans la gestion des centrales de Coronthie.
Ibrahima Kassus Diabaté, jeune entrepreneur aguerri, promoteur et actionnaire dans le projet des maisons de type standard international va poursuivre son partenaire étranger qui est devenu par la suite le chouchou incontesté du petit clan qui continue de tirer profit des installations et les centrales de K-Energie. N’ayant pas obtenu gain de cause, M.Diabaté va saisir une juridiction supranationale qui va le rétablir dans ses droits et va condamner l’Etat guinéen au payement d’une somme de plus de 40 millions de dollars américains US. A date, l’Etat peine à payer cette somme au profit du jeune Diabaté.
Par contre, faut-il signaler qu’il y a d’autres Ibrahima Kassus Diabaté qui sont victimes de ces petits clans qui seraient proches du Chef de l’Etat.
Si nous essayons de faire un tour au niveau des jeux de hasard où il y a eu des victimes du clan destructeur des idéaux de développement durable.
Il y a plus de deux ans, le peu de guinéens qui étaient actionnaires dans le PMU (Pari Mutuel de Guinée), se verraient refuser le renouvellement de leur licence Et pour cause, c’est à l’Etat d’organiser ou d’avoir le monopole des paris. Pourtant, les statuts de la structure sont très clairs à cet effet.
Aujourd’hui, le rétroviseur se trouve braqué vers la société de celui qui a eu le courage pour la toute première fois de valoriser le secteur du jeux de hasard. Mais pour l’instant, plusieurs acteurs se sont impliqués pour rétablir la vérité dans ladite affaire qui risquerait de reverser des milliers des jeunes dans la rue.
Essayons de faire aussi un tour vers le secteur touristique qui se trouve d’ailleurs au pied ‘’du mont continue de souffrir de l’œuvre des non professionnels’’. Ici, aucun programme digne de nom n’est mis en place par l’Etat pour promouvoir ledit secteur.
Par contre, il y a des privés qui continuent d’investir dans le secteur. Mais en réalité, depuis l’avènement en Guinée de la pandémie de COVID-19, toutes les activités sont aux arrêts, voir au point mort.
Malgré la présence de cette pandémie, certains guinéens sont restés partenaires des investisseurs étrangers qui ont pu rétablir certains employés des hôtels dans leurs droits.
Pourtant dans ce petit clan qui prend tout le pays en otage, un élément qui avait géré un hôtel mais qui, après, s’est vu très endetté à cause de la mauvaise gestion et de la dilapidation des deniers publics.
Alors, il est temps que nos gouvernants sachent que même en période de crise liée au COVID-19, d’autres nations ont continué d’octroyer des fonds à des entrepreneurs locaux pour la survie de leurs entreprises. Mais c’est tout à fait le contraire en Guinée.
De ce fait, le pays devrait s’aligner dans cette dynamique pour encourager les porteurs de projets et préserver le peu de richesses locales pour le rayonnement de la Guinée.
Bref, encourager les guinéens à investir sur place, c’est contribuer au développement local à la base.
Voilà le modèle de Développement que l’ANC et l’Afrique du Sud ont épousé pour valoriser l’Entrepreneuriat local qui fait bouger leurs populations y compris les jeunes.
Un système de Gouvernance qui les hisse au sommet de l’Afrique où ils sont premiers grâce à l’entrepreneuriat local, l’un des véritables piliers du Développement à la base.
Et si la Guinée emboitait le pas
Alpha Kamara, citoyen