Les autorités guinéennes et sénégalaises ont signé un accord de coopération militaire et technique qui tournera autour de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, le renseignement et les patrouilles mixtes, le long des frontières entre autres. Cet accord signé entre les deux pays lors du Sommet de la CEDEAO à Accra, au Ghana, le 19 juin dernier.
Même si la date de réouverture de cette frontière unilatéralement fermée par Conakry n’a pas encore été fixée, les transporteurs et commerçants guinéens se frottent les mains
Invité ce lundi à la conférence organisée par l’union des démocrates et citoyens de Guinée (UDCG), le leader du BL pense que cet accord tant vers un retour à une normalité. « Le combat que nous nous sommes en train de mener aujourd’hui c’est plutôt un retour à une certaine normalité dans ce pays que les frontières s’ouvrent et on se félicite déjà que celle avec la Sierra Leone soit ouverte, qu’avec le Sénégal ça soit en train d’aller à un dénouement heureux et par rapport à cela d’ailleurs j’ai suivi beaucoup de commentaires qui ont voulu dire qu’un accord entre le Sénégal et la Guinée c’était contre nature par rapport aux traités de la CEDEAO c’est faux parce que l’article 76 du traité révisé de la CEDEAO prévoit effectivement le règlement des différends et l’une des voix indiquées dans cet article c’est effectivement des accords directs entre les parties en conflits et c’est ce que nous avons vu ave le Sénégal » a indiqué Dr Faya Milimouno
Plusieurs militants et hommes politiques guinéens croupissent toujours en prison depuis plusieurs mois, Dr Faya Milimono pense qu’il serait important désormais après avoir épuisé la phase de l’instruction de leur accorder une liberté provisoire. « Chaque fois qu’on a été privé de liberté cela n’est pas une chose normale on a aujourd’hui des collègues qui sont en prison. Nous nous sommes en train de nous battre pour qu’ils soient libres même si certains dont la procédure a été étudiée par les juges d’instructions et envoyés devant les juges pour le procès on peut leur accorder une liberté provisoire en attendant que la procédure ne soit clôturée» a-t-il lancé
Par ailleurs, il a remercié le chef de l’Etat pour la grâce accordée à certains détenus politiques. « Je félicite le président Alpha Condé d’avoir accordé une grâce à certains qui étaient déjà condamnés. La grâce dans tous les pays du monde pas seulement en Guinée elle se demande j’ai vu des gens critiquer les prisonniers parce qu’ils ont demandé pardon et donc on est entrain d’instrumentaliser. L’instrumentalisation de la justice ça c’est un fait mais la réalité de la grâce est que dans tous les pays du monde une grâce présidentielle elle se demande », a réagi le leader de du Bloc Liberal
Bimbirico Barry