La journée internationale des femmes célébrée le 8 mars de chaque année depuis son institutionnalisation par les Nations-Unies en 1977 est l’occasion pour les femmes de faire des plaidoyers à l’endroit des Gouvernants pour une meilleure prise en compte de leurs droits. S’investir de plus est le thème de cette année.
En Guinée, c’est la ville de Kindia qui a été choisie pour commémorer cette journée. Ce, après N’Zérékoré en 2022 et Conakry l’année dernière. C’est le président de la transition Général Mamadi Doumbouya qui a annoncé pour présider la cérémonie. Peine perdue.
En effet, à la surprise générale le Chef de l’Etat a fait un faux bond aux populations de la région administrative de Kindia. Pourtant le dispositif sécuritaire aperçu à la veille et ce jour de fête ne permettait à aucun kaniaka de deviner que le président n’allait pas être de la partie. Annoncé au micro d’une présence imminente du Chef de l’Etat avec toutes les manœuvres protocolaire et sécuritaire qui sied, c’est finalement la première Dame Laurianne Doumbouya qui fait son apparition. Après un salut de la main, elle rejoint la tribune officielle où avaient déjà pris place, entre autres personnalités, le président du CNT, le Premier ministre, les secrétaires généraux des départements ministériels, les représentants des corps diplomatiques et partenaires au développement ainsi que les autorités régionales et préfectorales.
Qu’est-ce qui s’est bien passé pour que le président Doumbouya n’honore pas les femmes de Kindia? La question est entière.
Quant aux discours, l’on a eu droit successivement à celui du Gouverneur de région, du témoignage d’une femme d’un groupement bénéficiaire d’appui du Chef de l’Etat, du secrétaire général de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables. La boucle a été bouclée par le discours d’Amadou Oury Bah le Premier ministre. Suivra le départ de la Première Dame au grand dam des populations de manga kindi Camara.