Enseignement via la radio et la télévision: “C’est un bonus pour les élèves” dixit Mohamed Ansa Diawara porte-parole du MENA

Le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a lancé le lundi 27 avril un programme d’enseignements via la radio et la télévision pour assurer la continuité de l’enseignement en Guinée affectée par la pandémie au coronavirus. Faut-il le souligner, les écoles à l’image d’autres lieux de regroupement (mosquées, églises, bars…) sont fermées par les autorités pour freiner la propagation de ce virus

Ainsi, en lançant ce programme les plus sceptiques ont crié au scandale estimant qu’avec la précarité des moyens et la non présence effective des médias dans certains coins reculés du pays que cette initiative n’est ni plus ni moins qu’une manière de bazarder l’avenir des enfants. C’est mal connaître le programme, réagi Mohamed Ansa Diawara porte-parole du MENA

Selon ses propres mots, ce programme est un bonus pour assurer la continuité de l’enseignement dans notre pays. “Nous avons une mauvaise expérience avec Ebola qui a cloué les élèves à la maison pendant trois mois. Donc il fallait éviter ce scénario. C’est pourquoi nous avons jugés utiles d’expérimenter un tel programme pour au moins occuper les enfants pendant toute la durée de la décision de fermeture des écoles. Ces cours ne sont pas sanctionnés par une évaluation” a-t-il justifié

Par ailleurs, le porte-voix du département de l’enseignement pré univeristaire précise que ces cours ne sont qu’un bonus dans la formation des élèves. “À la fin de la crise le programme habituel va se poursuivre et tous ces cours donnés seront un bonus car ils permettront à l’élève d’avoir moins de difficultés pour assimiler ces cours déjà dispensés” a soutenu Mohamed Ansa Diawara

Quatre canaux sont identifiés pour toucher le dernier élève du pays, a-t-il indiqué. Il s’agit outre la télé et la radio, des cours seront disponibles sur internet à travers une plateforme “Ma réussite dans la main”. Vous n’aviez pas accès à la radio, à la télé et à l’Internet, renchérit M. Diawara, des supports papier de ces cours seront disponibles dans les écoles où des parents viendront retirer pour leurs enfants qui vont s’exercer et retourner les copies aux mêmes endroits après. Tout ceci, rassure-t-il avec un dispositif sanitaire mis en place