COVID-19 en Guinée: Le premier cas confirmé du coronavirus pourrait sortir du centre de traitement ce vendredi (ANSS)

Les autorités guinéennes continuent de prendre des mesures pour tenter de minimiser ou même d’endiguer la propagation du coronavirus dans le pays. C’est dans ce cadre que le président de la République a pris, hier, jeudi, des directives sur les mesures de renforcement de la gestion du COVID-19, notamment par la suspension des vols commerciaux en provenance des pays fortement touchés.

Cependant, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a animé une conférence de presse, ce vendredi, 20 mars 2020, pour communiquer sur les mesures prises pour lutter contre la maladie.

Selon l’ANSS, à ce jour, la Guinée n’a que deux cas confirmés, dont la première personne a déjà un test de contrôle négatif. Il s’agit donc de la femme de nationale belge, membre du personnel de la délégation de l’Union Européenne.

Dr Sakoba Keïta précise que son service attend, incessamment, le résultat du test qui fera l’objet aussi d’une communication. « Si nos espoirs sont tenus, nous pensons qu’elle pourra sortir de notre CTPI (Centre de Traitement des Personnes Infectées) dans la soirée de ce vendredi », a-t-il indiqué.

Par contre, le Directeur de L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire informe que le deuxième cas doit subir un test de contrôle après avoir accompli sa semaine d’hospitalisation. « Nous ne pouvons pas à l’heure actuelle nous prononcer sur la conduite que nous allons tenir jusqu’à ce qu’elle ait les deux tests négatifs. Par rapport à ses contacts, nous avons eu 05 contacts qui ont été prélevés dont nous allons avoir les résultats dans la soirée. Pour le moment, il n’y a pas eu de suspect qui a été détecté parmi ses contacts », a-t-il expliqué.

par ailleurs, Docteur Sakoba Keïta souligne qu’il y a environ près de 723 contacts qui ont été recensés depuis l’annonce de cette épidémie, dont, ajoute-t-il, 227 sont sortis du suivi et il y a un peu plus de 400 qui restent à suivre.

« Nous avons pris des mesures au niveau des communes de Conakry. Parce que pour nous, le risque est concentré à Conakry. On a recruté du personnel pour le suivi de ces 400 et quelques contacts que nous avons dans les communes », dira-t-il.