Les réactions ne tarissent pas, depuis la publication du classement annuel de Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse, dans le monde. Une annonce qui réjouit sans doute la secrétaire générale du syndicat professionnel de la presse privée, même si Diaraye Guirassy reconnaît qu’il y a encore beaucoup à faire pour faire respecter les textes de lois dans ce domaine.
“Nous nous en réjouissons bien qu’il reste beaucoup à faire sur le terrain, en matière de liberté de la presse. Nous ne savons pas sur quel critère, Reporters Sans Frontières s’est basé pour pouvoir classer la Guinée à ce niveau, mais nous savons quand même que RSF a des raisons que nous nous ignorons. C’est le lieu de dire que le combat mené par le syndicat et les associations de presse a abouti en quelque partie. C’est un classement qui offre à la Guinée qu’une seule place. Donc il faut quand même continuer à mener le combat, à changer les mentalités par rapport aux journalistes, parce que nous savons quand même qu’il reste beaucoup à faire. D’ailleurs, ce classement intervient au moment où des journalistes guinéens sont en prison” a-t-elle déclaré