“Si une hirondelle ne fait pas le printemps, tout de même, elle peut l’annoncer !”. Les guinéens doivent se parler et privilégier le dialogue ou la concertation peu importe les petites querelles de sémantiques qui nous éloignent de l’essentiel. Quand il y’a violence et périls majeurs, nous les sans voix, sommes les seuls à payer le prix cher, car abritons chez nous, c’est à dire, les théâtres des opérations de conflits toujours dans nos pauvres quartiers populeux, boueux où on ne ramasse jamais les ordures, pas d’écoles, de centres de santé, d’aires de jeux et de loisirs digne de nom, bref! Rien pour atténuer nos éternelles souffrances et douleurs atroces face aux austérités en tout genre qui restent nos lots quotidiens.
Notre petit tour d’horizon dans le landerneau politique, nous amène sans ambages, à reconnaître que notre El hadj et Docteur, demeure un homme très digne et parmi les rares exceptions qui confirment la règle générale !
En effet, aujourd’hui, camper nos réflexions sur l’homme, revient d’abord à relever son appartenance à ce club très restreint de ceux qui constituent les quelques rares îlots de citoyens qui transcendent ce fameux clivage ethnico-politique pour croire et avoir foi en un homme sur des bases objectives que sur des fondements subjectifs qui déterminent l’engagement de plusieurs parmi nous. Loin d’une sinécure dans cet environnement marqué par un manichéisme, le voilà contre vents et marrées, tenir debout avec fierté dans un contexte social où un simple choix politique peut avoir de lourdes conséquences dans vos relations sociales car rejeté par ostracisme par ses propres parents et amis.
Il n’est pas trop de conseiller, qu’il doit être enseigné à nos écoliers plus tard, car son action et son engagement sont encore en cours, qu’il est de ces pionniers qui ont fait don de soi pour maintenir solidement les liens sociaux devenus très frêles à cause des sempiternelles guéguerres d’accession au pouvoir central politique par un des nôtres (fille et fils de la même communauté linguistique), alors qu’il ne s’agit réellement, ni moins, ni plus, que du singulier croisement du destin d’une femme où d’un homme d’avec celui du vaillant peuple de Guinée, c’est à dire, ce CHEF D’ETAT devant présider à notre commune destinée! Que sa volonté soit faite! Amen!
Par ailleurs, c’est ce que des petits esprits malsains comme le sieur Sékou Chérif Fadiga n’ont pas suffisamment intégré et qui continuent éperdument sans raison valable, à assimiler des millions de leurs compatriotes qui vivent et partagent les mêmes dures réalités qu’eux à des gouvernances ou régimes politiques. Être PRÉSIDENT de la République, n’est pas un fait du hasard et en fervents croyants, acceptons ce que certains conviennent d’appeler : PROVIDENCE !
Elhadj Fode Oussou Fofana qualifié de “Bélébéléba ” ou “le plus grand ” en malinke par un autre grand frère chéri Lansana Kande ! Je dis ici, haut et fort, sans la moindre gêne ou retenue, qu’il peut faire usage de n’importe quel autre qualificatif, ce qui est constant et incontestable, avec cet échantillon rare du produit de l’Ecole guinéenne, aucun superlatif n’est de trop pour le comparer à ses contemporains, tant pour son engagement dans la difficile tâche de construction/reconstruction de cette nation en ces temps ou quasiment, sur les deux (02) décennies passées, que sur son exceptionnel parcours personnel du combat en l’ancrage démocratique, toujours balbutiant, d’un peuple assoiffé de liberté et de bien-être, et, qui peine encore à trouver ses marques!
El hadj Fodé Oussou Fofana reste en tout point et égard, un “As”! Quand il parle d’attachement au dialogue, les jeunes leaders du fameux FNDC disséminés dans certaines zones urbaines ( de Conakry et quelques rares villes encore acquises à leur cause) doivent mettre du bémol ou mettre de l’eau dans leur vin pour éviter un enlisement de ce que plusieurs considèrent comme une réelle déconvenue entre anciens partenaires mariage scellé sur les fonds baptismaux du délitement d’un régime où moi-même fut un des plus grands laudateurs. Un passé dont je reste fier en dépit de quelques ratés dont le paroxysme a abouti à sa désagrégation. Reprendre l’idylle très vite noué à l’aune de la présente Transition civilo-militaire où d’ailleurs quelques éléments thuriferaires des partis de l’opposition au régime défunt, se sont taillés la part du lion dans l’accession aux hautes fonctions ou charges en cette période de REFONDATION est un des plus grands challenges à réussir, ceci, pour ne serait-ce que fausser les prophéties du PRAC qui ont fuité d’un audio !
Enfin, nous n’allons pas passer sous silence, l’inconfortable situation de son mentor de leader charismatique ancien PM recyclé en politique le Président El Hadj Cellou Dalein Diallo. Un de nos plus grands hommes politiques aujourd’hui, malheureusement obligé loin de ses terres natales qui s’apparentent de plus en plus à un exile forcé. Des témoignages qui fusent, apparemment la méthode très cavalière de la récupération de sa résidence suivie de son inculpation pour Stelionnat et d’une litanie d’affaires pénales toutes aussi sérieuses les une que les autres sont les arguments avancés pour se mettre à l’abri, certainement en attendant que les esprits se refroidissent.
La CRIEF cet impitoyable outil-institution créé pour aider à la moralisation de nos pauvres deniers autrefois toujours objet de forts appétits boulimiques de nos gestionnaires apparaît aujourd’hui d’ailleurs comme Dame Themis qui ne fait que rabattre en continu de façon Erga omnes pour des infractions économiques et financières considérées ad vitam aeternam c’est-à-dire qui échappent à toute prescription. Pour le moment, c’est un vrai sale temps pour nos anciens Pontes de la République.
Le CNRD et son Président le Legionnaire Colonel Mamadi DOUMBOUYA, face à ce choix cornélien, n’ont d’options que respecter le slogan devenu historique de prononcé un 05 septembre 2021 : ” Justice boussole qui orientera désormais la vie de chacun “! Mais d’or et déjà, certains supporters, car, nous n’avons pas chez nous des militants et s’ils le sont, ce sont des militants-employés, c’est-à-dire payés par le leader (sac à fric) qui s’assure d’une sa milice en tout point de vue, que sévit sans discernement dont je viens d’ailleurs, juste d’en faire les frais d’une des nombreuses évoluant sur le terrain (suivez mon regard!) en voulant gentiment et respectueusement m’acquitter d’un devoir patriotique et citoyen vis-à-vis d’un homme public dont je passe volontiers, le nom sous silence. Cela, pour éviter de vaines politiques autour d’un homme fini, surtout, en ces temps, où, toutes les énergies et actions, sont conditionnées et orientées pour l’avenir de nos progénitures, auxquelles nous espérons des lendemains plus meilleurs !
Puisse Dieu protéger et élever ce grand patriote, El Hadj Fode Oussou Fofana ! Amen!
Souleymane DOUMBOUYA Citoyen libre (je me debarasse de Consultant assimilé à une quelconque expertise que je ne revendiquerais jamais par courtoisie et humilié qui précèdent toute gloire!)