Les Éléphants de Côte d’Ivoire ne sont qu’à deux victoires pour remporter leur CAN. Ce qui va leur permettre de floquer une troisième étoile sur leur maillot après les sacres de 1992 au Sénégal et 2015 en Guinée Équatoriale.
Pourtant il y a quelques jours en arrière pendant les matchs de poules personne n’aurait imaginé le scénario de voir les Éléphants atteindre ce stade de la compétition. Ils sont passés par toutes les émotions. Troisième de son groupe derrière la Guinée Équatoriale et le Nigéria, la Côte d’Ivoire avec trois petits points n’a pu figurer parmi les quatre meilleurs troisièmes qu’en faveur d’une victoire du Maroc sur la Zambie. Et c’est le vrai début de compétition pour les hommes d’Emerse Fae qui venait de prendre place sur le banc des Éléphants abandonnés en pleine tempête par Jean-Louis Gasset.
La résurrection démarre par une élimination aux tirs au but en huitièmes de finale du tenant du titre le Sénégal après un but partout. Du désespoir, la bande à Serge Aurier, Max Alain Gradel et un Seko Fofana qui crache le feu reprend espoir. Un public désormais gonflé à bloc derrière ses poulains. Une élimination du Sénégal marquée par plusieurs faits de jeu défavorables aux Lions de la Teranga. Place à la polémique et à un quart de finale à jouer face aux Aigles du Mali. Une autre grosse émotion.
Réduit à 10 avec l’expulsion du défenseur de Bayer Leverkussen Kossonou Odilon et menée à la 77e minute, la Côte d’Ivoire a cravaché dur pour libérer tout un peuple. D’abord Simon Odingra à la 90e minute ensuite Oumar Diakité à la 120e minute ont permis à la Côte d’Ivoire de se déjouer des Aigles du Mali fous de rage au coup de sifflet contre l’arbitre égyptien. Ce qui a valu au capitaine des Aigles Hamari Traoré de voir rouge pour contestation violente.
Le prochain adversaire en demi-finale, la RD Congo qui a éliminé hier le Syli national de Guinée. Le trophée semble tendre la main aux blanc et orange du pays de Caïmans.