La cérémonie Awards de la CAF distinguant les meilleurs footballeurs africains de l’année s’est déroulée le lundi 16 décembre à Marrakech au Maroc. En présence de la crème du football africain. In fine, c’est le nigérian Ademola Lookman qui a remporté le graal succédant ainsi à son compatriote Victor Osimhen.
Si le sacre du pensionnaire d’Atalanta Bergame ne souffre d’ambiguïté certes serré avec le guinéen Sehrou Guirassy, force est de reconnaître que la CAF a fait dans une légèreté effarante dans certaines récompenses.
Entre autres des nominés qui suscitent polémique, le onze type de l’année et ses contrastes. L’opinion a du mal à comprendre que le portier Ronwen Williams soit sacré meilleur gardien de la CAN, meilleur joueur interclubs africain de l’année, dans le top 5 du ballon d’or et qu’il ne figure dans le Onze type au détriment du camerounais André Onana. Un autre hold-up, c’est l’absence du meilleur joueur de la CAN le capitaine nigérian William Troost-Ekong en privilégiant le roc sénégalais Kalidou Koulibaly.
Ce n’est pas tout comme surprise désagréable en marge de ces Awards de la CAF. Certes diminué pour cause de blessure à la dernière CAN, l’international guinéen Sehrou Guirassy figurant dans le top 5 et qui se disputait le titre de meilleur joueur africain avec le récipiendaire Lookman et Hakimi, ne figure pas dans le même onze. Pourtant sur l’année civile, aucun attaquant africain n’a fait mieux que lui. Guirassy c’est 30 buts en 30 matchs toutes compétitions confondues sous les couleurs de VfB Stuttgart et en cours de saison 12 buts en 18 matchs avec le Borussia Dortmund. La CAF se doit de faire sa mue sinon c’est sa crédibilité qui est plus que jamais en jeu.
Voici ledit onze type