L’ancien patron du Fonds d’entretien routier (FER), placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry le 23 février dernier pour des faits de blanchiment de capitaux, corruption d’agents publics, détournement de deniers publics, enrichissement illicite et surfacturation, Souleymane Traoré vient d’être remis en liberté.
Il a retrouvé les siens après près de huit mois de détention à la prison de Coronthie. Il devra verser à la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) une caution de 10 milliards de francs guinéens.
En avril dernier, suite à l’appel contre sa détention provisoire, la chambre de contrôle avait exigé la somme de 30 milliards de francs guinéens comme caution pour sa liberté provisoire. Dans un courrier adressé au ministre de la Justice d’alors, Souleymane Traoré estimait que ce montant est un “record de l’histoire judiciaire du pays”.