Munies de papiers sur lesquels on peut lire “Libérez Aminata Conté”, “le peuple dit non à l’injustice”, sifflet à la bouche, un groupe de femmes s’est réuni ont ce dimanche de pâques au rond-point d’Hamdallaye pour clamer la libération d’Aminata Conté.
Il s’agit de la jeune journaliste d’un média de la place incarcérée à la maison centrale pour, la charge-t-on, production et diffusion d’éléments audiovisuels obscènes impliquant l’ancien ministre de la justice Alphonse Charles Wright.
Pour ces manifestantes qui ont fait du “bruit citoyen” pour se faire entendre, il est admissible que Ami soit placée en détention alors qu’elle n’est, estiment-elles, qu’une simple victime. Pire, son bourreau l’ancien garde des sceaux n’est pas inquiété. Elles dénoncent une justice à deux vitesses.