Les emprises des routes déguerpies par le précédent gouvernement dans la capitale ainsi que dans les grandes villes du pays sont entrain d’être occupées de nouveau par les citoyens. Cette pratique est dénoncée par les nouvelles autorités guinéennes. Le CNRD dans son communiqué No 47 publié le vendredi 8 octobre regrette ces occupations illégales qui obstruent la circulation et causent souvent de graves accidents de la circulation.
« Le CNRD constate avec regret que malgré les récents efforts consentis pour la libération des voies et espaces publiques, d’encombrants physiques dans la ville de Conakry, les mêmes espaces sont encore réinvestis par des occupations et installations anarchiques qui causent des dommages aux usagers dans la circulation, augmente les risques d’insécurité et ternissent l’image de la ville ».
Dans le même communiqué le CNRD invite ceux qui se sont réinstallés de quitter. « Le CNRD invite les citoyennes et citoyens de la ville de Conakry d’éviter toutes nouvelles installations sur ces espaces préalablement libérés et pour ceux qui se sont déjà réinstallés de libérer immédiatement les lieux »
Le constat révèle aujourd’hui une occupation anarchiques de la vois publique notamment au niveau des marchés de la capitale par les vendeurs et vendeuses, ce malgré la construction des murets qui indiquent les limites. Face à quoi, le comité national du rassemblement pour le développement précise. « Pour le cas spécifique des marchés il est demandé aux vendeurs et vendeuses le respect scrupuleux des limites fixées par des murets et d’éviter toutes installations sur les vois de la circulation » indique ledit communiqué.
Quand aux autorités administratives et locales, elles doivent prendre toutes les mesures pour le respect de cette décision. « La gouverneure de la ville de Conakry, les maires des communes et les présidents des conseils de quartier sont invités chacun en ce qui le concerne de veiller à l’exécution immédiate des présentes instructions ».
A rappeler que ce déguerpissement avait alimenté le débat public et a eu l’avantage de viabiliser plusieurs endroits de la capitale autrefois obstrués par des constructions anarchiques.